Le paysage karting japonais compte environ 50000 licenciés auprès de la JAF, fédération unique du sport automobile nippon. Les circuits sont assez nombreux, aux alentours de 70, mais souvent de petite taille, 600 m ou moins. Le championnat national aligne, et ce doit être un des seuls au monde actuellement, une trentaine de pilotes en catégorie KF1.
La promotion est active au Japon grâce à l’investissement de Yamaha qui fait rouler ses légendaires moteurs KT 100 sur des châssis spécifiques produits par Birel dans la série SL Kart, sponsorisée activement par Toyota. Une formule fiable et économique qui attire en moyenne une cinquantaine de concurrents par course dans le cadre de nombreux challenges régionaux. Une finale nationale réunit 150 pilotes chaque année.
Il existe une autre catégorie, la FP-Jr, qui utilise les mêmes mécaniques 100cc Yamaha, mais sur des châssis de marque libre et qui rencontre un certain succès.
Le Superkart 250 occupe également une bonne place dans le pays.
Des écoles de kart existent sur tout le territoire comme celle que nous avons vue à Suzuka. Dotée d’une rigueur toute nippone, cette école rassemble des jeunes à partir de 15 ans pour une formation complète, théorique et pratique. Cependant, l’âge relativement avancé des stagiaires ne permet pas de favoriser la détection et l’éclosion des talents de demain.
Reportage Kartcom / © Photo KSP