Annulé en 2011 pour cause de troubles politico-religieux, le Grand Prix de F1 de Bahreïn prévu dans une semaine n’était pas sûr d’avoir lieu. La situation politique s’est dégradée à l’approche de cet évènement très médiatisé entre le gouvernement sunnite et les opposants chiites. Si les autorités et les organisateurs se veulent rassurants, la réalité pourrait bien ne pas l’être, selon les dernières informations relayées par les agences de presse. Les Etats-Unis, l’ONU et d’autres acteurs du monde diplomatique se montrent inquiets de la recrudescence de la violence dans ce petit pays.
Les équipes de F1 ne se sont pas ouvertement prononcées, attendant une réunion importante samedi à Shangaï en présence du président de la FIA, Jean Todt. Elles se sont cependant préparées à un report ou une annulation du Grand Prix en prévoyant notamment des billets d’avion pour un retour prématuré en Europe après le GP de Chine. Dernièrement, Bernie Ecclestone paraissait moins rassuré que les mois précédents en déclarant qu’il ne pouvait obliger les écuries à faire le déplacement à Bahreïn.
Vendredi matin, la FIA annonçait officiellement le maintien du GP de Bahreïn le 22 avril.
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