En pleine phase d’apprentissage de la KF2, le jeune Nils Bernardet va rouler sur un châssis Maranello pour le dernier Grand Prix FFSA de la saison, l’occasion de se roder sur sa nouvelle machine avant les qualifications européennes du mois de juillet. Ce sera le seul Maranello du championnat de France.
Après une séance de roulage à Essay, Nils apprécie l’équilibre du châssis italien et la facilité à l’inscrire dans les courbes grâce à la légèreté du train avant. Mais ce ne sont que des premières impressions qui demandent à être confrontées à la concurrence pour prendre toute leur valeur. Il faudra ensuite comprendre le matériel pour trouver les bons réglages. On en saura plus après les courses de Varennes.
Pour l’anecdote, il n’est pas facile de se procurer du Maranello rapidement en France. Ce n’est pourtant pas encore le succès de Davide Forè à la Coupe du Monde à Suzuka qui ralentit l’approvisionnement. Pour un passionné comme Alain Bernardet, le père de Nils, il est facile de trouver une solution: prendre la route pour l’usine Maranello, directement. Un petit voyage à Lonato pour prendre livraison du châssis du fiston, et c’est réglé ! Au passage, ce fut l’occasion de découvrir les installations et de glâner quelques infos auprès des pros de la compétition que sont, avant tout, les membres de la Maranello.
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