La couverture médiatique n’est pas très développée pour le karting. Il existe, comme en France, un seul magazine spécialisé, Japan Kart, qui revendique tout de même un tirage de 24000 exemplaires mensuels. Du côté de la toile, c’est un peu le désert hormis quelques sites de pilotes et de distributeurs ou revendeurs en ligne. La télévision ne s’intéresse qu’épisodiquement au karting.
Seule la Formule 1 mobilise l’attention des médias généralistes. Même la moto, avec ses constructeurs majeurs et ses champions n’est pas populaire, véhiculant trop souvent une image de violence et de transgression peu compatible avec la mentalité très disciplinée de la majorité des Japonais. On ne croise que peu de motos sur les routes nippones où 85% des deux-roues motorisés sont des 50cc et des scooters.
En conclusion, il est frappant de constater que le karting au Japon souffre des mêmes maux que son homologue européen : manque d’intérêt populaire et de retombées médiatiques, coûts élevés, complexité technique, sport de transition vers l’automobile, … Le pays semble pourtant être considéré par les professionnels et les officiels, comme une base avancée de l’Europe dans la région Asie Pacifique où l’émergence de nouvelles puissances économiques attire les investisseurs. La Chine n’est pas encore mentionnée, mais des pays comme la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande, ou Taïwan, offrent de réelles perspectives de développement, si la hausse du cours du pétrole ne vient pas perturber le système.
Reportage Kartcom / © Photo KSP