… Tous les cadres sont ensuite contrôlés avec la précision du laser grâce à des machines maison. Les cadres de compétition bénéficient là encore d’une attention particulière avec l’utilisation d’un marbre spécifique (avec mise sous contrainte) qui apporte une précision extrême. Installés dans des boxes individuels, les soudeurs changent régulièrement de poste pour éviter la routine. Leur qualification est un élément important dans la qualité du produit et les formations sont fréquentes.
L’étape suivante nous fait rentrer dans l’atelier de pré-montage, doté d’un accès contrôlé. À partir de cette étape, le travail se fait en suivant la commande spécifique de chaque client, avec toutes les personnalisations possibles. Une vingtaine de personnes s’active pour respecter les délais les plus courts. Toutes les pièces nécessaires sont regroupées en vue de l’assemblage en série des karts dans l’atelier suivant. Inutile de préciser que les équipes sont motivées par la qualité et la rapidité de leur travail. L’affichage des tableaux de statistiques permet de visualiser les résultats mensuels. Dans cette partie de l’usine, l’organisation des tâches est nettement visible. L’atelier change en permanence de configuration en fonction des commandes traitées grâce à un ensemble de structures mobiles. Rappelons que 30 à 40 karts de location complets sortent quotidiennement de cette chaîne, dûment contrôlés et dotés de leur fiche particulière. Aussitôt après, c’est l’emballage et l’expédition aux quatre coins du monde à partir des quais de chargement, car Sodikart ne stocke pas ses produits finis.
La partie compétition est séparée à partir de ce stade, puisque les quantités gérées sont moins importantes et que l’attention y est encore plus grande. Dans leur atelier réservé, les membres du team Sodi vivent au rythme des courses. Évolutions, réglages châssis, préparation moteur, la palette est large, mais la rigueur y est la même que dans toute l’usine.
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Reportage Kartcom / © Photos KSP