À l’occasion de notre voyage à Suzuka pour la Coupe du Monde KF1, nous avons pu découvrir que la pratique du karting au pays du soleil levant avait de nombreux points communs avec ce que nous connaissons en Europe. Grâce à la gentillesse de notre interprète Tetsuya Tsuzuki, correspondant local du journal L’Equipe et d’Auto Hebdo, ainsi qu’à la compétence de Hiroshi Fujiwara, photographe pour Japan Kart, voici les points importants de ce pays très particulier.
Le Japon est peuplé de 127 millions d’habitants, essentiellement urbains, sur une superficie d’un tiers moins importante que celle de la France. Le pays est un archipel qui s’étend sur plus de 3000 km de long avec un relief escarpé qui oblige la population à s’implanter sur les plaines côtières. La forte densité n’est pas une légende. Longtemps refermé sur lui-même dans un système médiéval, le Japon ne s’ouvre sur l’extérieur que dans le milieu du XIXème siècle, sous la pression militaire des Etats-Unis. L’anglais n’y est pas très pratiqué, ce qui rend complexes les voyages et les contacts. Cependant, les Japonais se montrent particulièrement ouverts et attachants. Voilà pour le côté encyclopédique.
Le Japon représente un enjeu important pour les constructeurs européens et surtout italiens. C’est souvent un de leurs marchés les plus importants à l’export, à égalité avec les Etats-Unis. Il n’y a pas de constructeurs de châssis au Japon, tout vient d’Europe. Ce sont Tony Kart et Birel qui dominent, mais Maranello et Intrepid commencent à s’implanter. Existant depuis 1991, la Coupe du Monde de Suzuka, traduit l’importance de la région aux yeux de la CIK. L’Asie semble monter en puissance dans la compétition mondiale : outre l’organisation régulière du championnat Asie Pacifique pour les KF1 et KF3, c’est le championnat du monde KF1 lui-même qui devrait avoir lieu à Macao en 2009.
Reportage Kartcom / © Photo KSP