Le n°141 de Vroom International, en Anglais est de sortie. Voici une traduction maison de l’éditorial de son patron, Giuliano Ciucci Giuliani.
Dans la nature du karting.
Nous y voilà. Comme toujours à cette époque, quand les fêtes de fin d’année sont derrière nous, récompense attendue d’une saison qui semblait interminable, l’activité karting commence déjà à reprendre, même si le temps est encore bien froid. Cela peut paraître contradictoire, peut-être parce que nous ne pouvons imaginer que tous nos souhaits vont se réaliser. Les attentes sont toujours les mêmes: que le karting se redresse, retrouve une fréquentation conséquente et qu’il soit plus dynamique.
Pour dire la vérité, vous pouvez pressentir un renouveau, peut-être parce que, comme toujours, c’est à ce moment que toute l’attention se focalise sur l’avenir et que nous espérons que les choses vont changer. Peut-être que c’est parce que c’est dans des moments comme ceux-ci plus que les autres que vous vous sentez la fébrilité de la reprise, comme l’eau sur le point de bouillir, quand à Lonato, par exemple, chaque journée voit des pilotes se préparer activement pour la nouvelle saison qui est sur le point de commencer.
Donc, comme je l’ai déjà dit dans l’éditorial de l’édition italienne de Vroom, à cette époque de l’année, on fait toujours des suppositions concernant les attentes de ce sport automobile. A cette occasion, je tiens à souligner qu’en faisant des prévisions, les commentaires habituels pourraient sembler futiles et inconvenants. Vous voyez, aujourd’hui, en 2013, l’espor – le point d’ancrage auquel tout le monde s’est raccroché d’une manière ou d’une autre au cours de ces 3 dernières années – ne peut plus être un soutien moral, il n’est plus crédible. Le fait que le karting suscite une fois de plus un grand intérêt, surtout pour les fans, ne peut suffire à dépendre la situation: c’est comme croire à une bénédiction qui tombe du ciel. Nous sommes tous conscients de la raison pour laquelle nous en sommes là. En Italie, une des usines les plus importantes, a maintenant été conduite a réduire sa participation sur le plan international. Cependant, j’ai le sentiment que quelque chose se passe en Italie, en Europe ou dans le monde. Peut-être, qui sait où, y a-t-il du magma, bouillant et prêt à exploser, surprenant tout le monde comme lorsque l’on regarde un volcan en éruption.
Le temps est venu de changer de partition. Regarder vers l’avenir, se préparer à participer à une renaissance. Parce que le succès de ce sport automobile dépend principalement de personnes qui capables de voir tout son potentiel. Comme chez Rotax, par exemple. Ils l’ont vu en premier, et pour longtemps ils ont compris ce que le karting pouvait offrir. C’est grâce à eux si les passionnés d’aujourd’hui peuvent tirer le meilleur parti de cette opportunité. Quinze ans se sont écoulés et cette formule est encore très importante pour permettre au karting de conserver son attrait, prouvant chaque jour sa capacité à promouvoir le karting et la compétition dans le monde entier…
C’est pourquoi nous devons regarder l’avenir avec de bons espoirs. Quand un projet est bien préparé, avec un objectif et des intentions clairs comme le Rotax Max, les crises ne peuvent perturber un tel enthousiasme. Le terreau international continue à être en ébullition et quand on s’y attend le moins, il risque d’exploser … C’est dans sa nature.
Info Vroom – trad. Kartcom