Le nouveau membre de l’Équipe de France FFSA Circuit 2015 a découvert le prestigieux championnat labellisé FIA sur un circuit non moins prestigieux, Silverstone. La rapidité et le sérieux du néophyte de 16 ans lui ont permis de faire des progrès spectaculaires et de viser les points lors des prochaines courses.
Frais émoulu de la Formule 4 dont il a terminé la saison 2014, sa première en sport automobile, à la 2ème place, Dorian Boccolacci franchit un palier supplémentaire en 2015 en s’alignant dans le championnat européen de Formule 3. Lucide, Dorian sait qu’il doit néanmoins tout apprendre de son nouvel environnement professionnel. « Le championnat, la voiture, l’équipe, plusieurs circuits… c’est vrai, il y aura une phase d’apprentissage et il serait illusoire de placer la barre trop haut en début d’année », concède Dorian du haut de ses 16 ans.
Le légendaire circuit de Silverstone qui accueillait le premier week-end de course de la F3 européenne, a peu à peu livré ses secrets au membre de l’Équipe de France FFSA Circuit 2015. Avec sérieux et talent, Dorian a progressé sans relâche. « L’équipe Signature retrouve la F3 après plusieurs années d’absence et il faut assembler le puzzle ensemble », reconnaît Dorian. « Lors des essais, la semaine dernière, la voiture n’était pas au sommet de sa forme et je devais prendre mes marques. J’étais 34ème à près de 3 secondes du meilleur temps, mais on savait qu’on avait une grosse marge de progression. »
De fait, tout au long du week-end de Silverstone, Dorian n’a eu de cesse de réduire cet écart pour le stabiliser sous la seconde lors des dernières qualifications ainsi qu’en course. Respectivement 20ème, 14ème et 12ème sur la grille de départ des trois manches britanniques, le cadet de l’Équipe de France FFSA Circuit a su engranger de l’expérience en course. « Il y avait la place pour un top 10 en qualification, mais je dois encore maîtriser l’exploitation des pneus. Lors de la première course, j’étais un peu trop sur la réserve. Je voulais voir l’arrivée et apprendre, d’où cette 21ème place qui ne reflétait pas notre potentiel », explique Dorian.
Plus entreprenant dans la seconde épreuve, Dorian portait une attaque pour le gain de la 10ème place, mais son adversaire fermait la porte, brisant sa suspension et ses espoirs de points. Dimanche matin, le jeune Français faisait l’apprentissage d’une autre facette de la F3 européenne. « J’ai raté mon départ en pensant que la piste manquait de grip tôt le matin. Je me suis fait déborder à droite, à gauche… »
Dans l’une des bousculades du cœur du peloton, Dorian rebondissait sur un vibreur et retrouvait la piste en 26ème position.
« Mais c’était une phase intéressante de la course », assure-t-il. « Je me suis bagarré dans le paquet et j’ai remporté la plupart de mes duels, une dizaine au total. Alors, cette 17ème place est plutôt positive. L’aspect le plus important est que l’on a énormément progressé, que l’on en a encore sous la pédale et que notre rythme s’approchait du top 10 sur la fin. J’ai fait des erreurs, mais il faut bien les faire à un moment, autant que ce soit pour le premier meeting ! La prochaine fois, mon objectif sera de bien exploiter les pneus en qualifications et d’entrer dans les points. En partant depuis le top 10, on est moins exposé aux aléas de la course en peloton. J’ai confiance, l’équipe et moi avons un gros potentiel de développement. »
Dorian Boccolacci tentera d’atteindre ses nouveaux objectifs sur un autre circuit historique, à Hockenheim, théâtre de la deuxième manche du championnat européen de F3, du 1er au 3 mai.
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