Depuis sa création, le “Bahrain International Karting Circuit” a déjà eu l’occasion d’accueillir plusieurs fois le Championnat du Monde FIA Karting: M18 en 2012 avec le Trophée Académie, KF et KF-Junior en 2013, OK et OK-Junior en 2016. Après une occasion manquée en 2020 pour cause de Covid, la Rotax Max Challenge Grand Finals a investi les lieux pour la première fois de son histoire. Le tracé et les magnifiques installations du complexe bahreïnien semblent être appréciés de tous, comme nous l’a confirmé notre petit tour effectué dans l’immense structure abritant les pilotes.
« J’aime beaucoup le circuit, avec cette succession de virages rapides qui s’enchaînent de manière incessante, ponctuée de quelques compressions », confirmait Morgan Riche, le professionnel français de chez RM Concept, présent à la fois pour suivre son pilote Anthony Millet et pour participer à cette épreuve avec le team France en Rotax DD2 Master suite à sa victoire au Rotax Euro Golden Trophy à Genk. « Le secteur 3 est légèrement vallonné, le tracé est large et j’ai déjà repéré plusieurs endroits pour dépassement. On se fait franchement plaisir, avec deux freinages pas si faciles, qui débouchent sur des virages à gauche. Techniquement, le matériel que l’on m’a fourni par tirage au sort est efficace. Il y a toujours quelques réglages à effectuer, mais je pense que c’est surtout au pilote de s’habituer à tout cet environnement différent de ce que l’on a l’occasion de connaître le reste de l’année ».
« Ici, il faut avoir un châssis le plus libre possible, surtout au niveau du train avant,” » ajoute Fabrice Pignon de Kart In Pro Compétition, venu assister Paul Alberto en Rotax Junior et Thomas Ricci en Rotax Senior. « Le pilote ne doit pas forcer sur l’avant lorsqu’il inscrit son châssis dans le virage. Il faut avoir un pilotage propre pour permettre au moteur de délivrer toute sa puissance, d’autant qu’on utilise plutôt un rapport de transmission assez long, car le tracé est rapide. Les pilotes ont trouvé le châssis efficace dans sa version standard, il va surtout être question d’ajustements. Je pense qu’il y a plus à gagner en trouvant la carburation parfaite. En tant que Français, on tâtonne davantage en Junior Max, car les épreuves internationales sont passées à la version “evo” depuis quelques années, alors que chez nous la catégorie “Nationale“ est restée sur la version précédente du Rotax J125. »
Info Kartcom / Photos © KSP