Le Danois Jacob Nortoft a pris ses fonctions de Responsable du Karting cette semaine. Il dirigera l’administration de la section Karting à Genève au sein du département Circuit Sport, dont le directeur est Marek Nawarecki, et rendra compte au chef de la division Disciplines et activités de participation de masse, Vincent Caro, qui fut jadis Secrétaire Exécutif de la CIK.
Nous avons rencontré Jacob Nortoft à l’occasion de ses débuts officiels à la FIA, et il a été heureux de répondre à quelques questions sur sa carrière et son nouveau rôle.
Bonjour Jacob, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre parcours ?
Je suis moi-même un ancien pilote, ayant couru pendant une dizaine d’années, en commençant par le Minikart à l’âge de 8 ans, montant ensuite dans les catégories nationales danoises, puis dans les Championnats de karting de la FIA, avant de passer à la course automobile. Après avoir mis fin à ma carrière active, j’ai dirigé une équipe nationale de karting pendant 6 ans. Cependant, j’ai fermé ma propre structure et j’ai commencé à travailler pour la DASU, l’ASN du Danemark. J’y ai travaillé pendant 5 ans, et depuis l’année dernière y étais directeur sportif.
Dans quelle mesure le karting faisait-il partie de vos fonctions à la DASU ?
En tant que directeur sportif, je devais superviser notre programme de développement de nos jeunes talents et leur fournir une orientation de carrière alors qu’ils progressaient vers leurs objectifs de réussite dans le monde du sport automobile. Une grande partie de ce travail a été liée au monde du karting, où les futurs champions perfectionnent leurs compétences et développent les bases pour le reste de leur carrière.
Comment décririez-vous la situation actuelle du karting ?
Dans l’ensemble, je considère que la situation actuelle du karting est saine, mais qu’elle peut encore être améliorée. Au cours des dernières années, nous avons vu le karting de haut niveau résister à de nombreuses crises mondiales et continuer à être un terrain de compétition attrayant pour les meilleurs pilotes du monde. De même, de nombreuses ASN connaissent un karting de base très sain, avec un nombre de licenciés élevé et une forte participation. Cependant, je pense que pour assurer la santé à long terme du karting, il est essentiel d’envisager des moyens de rendre le sport plus inclusif et plus accessible à un public plus large.
Sous la direction du Président de la CIK, M. Akbar Ebrahim, la FIA a déjà présenté la boîte à outils, à l’usage des ASNs, pour un karting inclusif et accessible. En outre, nous encourageons le développement de séries et d’événements régionaux tels que la MENA Karting Cup ou la récente Coupe d’Afrique de Karting. Nous pouvons offrir aux clubs du monde entier notre expérience au sein de la FIA, ou celle d’autres ASNs, et les conseiller dans la mise en œuvre d’initiatives locales, nationales et régionales similaires basées sur des formules économiques ou des modèles « Arrive & Drive ».
Je pense qu’il s’agit là de domaines importants à approfondir pour accroître la participation à notre sport, tout en garantissant un parcours clair dans l’ensemble du sport.
Qu’y avait-il déjà sur votre bureau lorsque vous êtes arrivé et que vous avez pris votre poste ?
Après le processus de recrutement et d’intégration, je suis maintenant impatient de me mettre au travail sur certains des différents sujets qui se trouvent sur mon bureau. Les sujets mentionnés précédemment concernant la garantie d’un parcours clair seront au cœur du travail à venir avec le plan global pour le karting que le Président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a demandé et qui sera lancé plus tard dans l’année. En outre, il y aura un travail continu lié à l’amélioration des mesures de sécurité de notre sport ainsi qu’à la préparation du calendrier sportif 2025.
Info FIA Karting / Photo © KSP