Dans un long article publié sur le site Karting1.co.uk, Alan Dove s’interroge sur la situation actuelle du karting du point de vue des passionnés de vitesse ne pratiquant pas nécessairement la compétition. Sommes-nous en train de vivre les dernières heures du karting ou bien s’agit-il d’un changement profond qui ne remet cependant pas en cause la pérennité de ce sport, telle est la question.
Alan Dove évoque les formules permettant de rouler sur des machines rapides et performantes proposées par des entreprises bien implantées dans le loisir, correspondant à la maxime de base «j’arrive et je roule», plus concise en Anglais sous la forme «arrive and drive». S’il parle de la formule britannique DMAX, châssis Birel et moteur Rotax Junior, on pense également aux SWS de Sodi avec leur moteur 4 temps SA 250. Cette orientation se retrouve aussi à plus haut niveau avec la Finale Mondiale Rotax ou encore le Championnat du Monde M18.
Selon lui, cela conviendrait davantage à l’air du temps en ce 21ème siècle, où le plaisir ne doit pas rimer avec contrainte. Budget important, temps de préparation, mécanique fastidieuse et sale, tout cela ne motive plus la majorité des pratiquants qui se focalise sur l’essentiel: piloter. L’idée n’est pas nouvelle puisque l’essor du karting loisir date de quelques décennies, mais l’évolution du matériel de location, délaissant les peu excitants Honda GX, propose maintenant des machines très performantes, plus légères, tout au moins dans les sensations, et plus puissantes, assez proches finalement des catégories de promotion du kart de compétition.
Pour les amateurs de ces formules, pas question de viser une carrière à haut niveau, et encore moins de passer au sport automobile. Il s’agit de se battre à armes égales lors de courses bien organisées qui prennent un minimum de temps, une journée complète représentant l’extrême limite, et de se faire plaisir avant tout. Alan Dove conclut de manière optimiste sur l’avenir de notre sport: «Il faut arrêter de dire que le karting se meurt, il faut juste s’adapter au marché actuel!»
Retrouver l’article complet en Anglais sur www.karting1.co.uk
Info Kartcom / © Photo KSP